Iguazu.. Argentine vs Brésil, attendez la chute…

Pour épargner quelques 5000 kilomètres à notre Poupoule (malheureusement en rade au Chili), nous faisons le break argentin en sac à dos. L’Argentine est un très très grand pays qui se suffira à lui-même pour un prochain voyage. En attendant, nous avons une très grande envie de nous confronter à la Nature… Nous ferons route vers le parc (inter)national d’Iguazu et ses chutes, non sans une halte aller à Buenos Aires, et une autre au retour….

Iguazu, son fleuve, ses chutes, ont la particularité d’être la frontière naturelle entre 3 pays : le Paraguay, l’Argentine et le Brésil. Notre avion atterrit à Puerto Iguazu, en plein milieu de la jungle argentine. Et déjà depuis les cieux, nous voyons les prémisses de ce que sera notre visite des jours à venir.

 

Argentine ou Brésil, on ne sait que choisir pour commencer… Finalement, nous commencerons par le coté brésilien car celui-ci offre un panorama plus large, et surtout un côté beaucoup beaucoup plus nature. Au départ de l’hôtel le matin, c’est déjà un peu l’aventure, il faut trouver le bus transfrontalier qui va nous permettre d’atteindre Foz de Iguazu. Nous pensons que cela va être la croix et la bannière, mais in fine, quasiment tous les bus passent d’un coté à l’autre très facilement, les passages de frontière étant très très rapides. Enfin, hyper rapides pour les citoyens du Mercosur, un peu moins pour nous, mais comme nous sommes contents de rajouter un tampon brésilien sur nos passeports (ce qui n’était pas prévu), nous sommes patients.

Nous voilà enfin aux guichets de Foz de Iguazu, dans une jungle assez impressionnante. Un guide francophone nous aborde… Amélie sort son regard de l’amabilité extrême, elle n’a pas envie de payer un guide, mais celui-ci nous délivre des conseils gratuits sur les activités à faire de ce côté des chutes, et il s’avère que ses conseils sont bienvenus, nous avons de quoi nous occuper pour la journée.

Du coté brésilien, nous pouvons apprécier autant le fleuve, que les chutes. Nous gardons néanmoins le panorama des chutes pour la fin de journée, avant cela, nous allons suer un peu. En effet, dans les activités possibles, nous pouvons faire une randonnée en vélo dans la jungle, avec une croisière ensuite sur le fleuve Iguazu, ceci afin de s’approcher des chutes par le haut. Nous voilà donc en route dans les bus électriques du parc (pas un bruit, trop bien !) pour rejoindre le point de départ de la randonnée vélo. Nous ferons au total une dizaine de kilomètres sur piste, avec pour compagnons de route les papillons, et les phasmes.

Nous nous rendons ensuite aux miradors pour voir la jungle de haut, avant de monter sur le bateau qui nous promène sur le fleuve. Nous n’avons pas un temps de dingue et à la proposition « est ce qu’il y des volontaires pour passer en kayak ?»… Silence en réponse dans l’assistance, d’autant plus qu’en bord de fleuve, nous apercevons des crocodiles. Nous ne sommes pas très courageux sur ce coup-là!

 

Une fois la balade terminée, nous arpentons le sentier qui nous emmène au pied des chutes. La vue est incroyable, nous avons de l’eau devant nous sur 270 degrés. Quel bruit, c’est assourdissant ! Nous sommes face à 275 chutes qui déversent sur 80 mètres de haut des tonnes d’eau… Avec tant de puissance, et d’eau, pas étonnant que nous soyons douchés en nous approchant au plus près.

Nous terminerons notre étape brésilienne par une petite collation en famille, non sans être dérangés par les Koatis qui pullulent sur les lieux. Il a beau être inscrit dans toutes les langues qu’on ne doit ni les nourrir, ni les toucher, il y a forcément des « babaches » qui ne peuvent s’en empêcher. Secrètement, nous leur souhaitons de se faire mordre, histoire de leur rappeler que ce sont des animaux sauvages, que nous sommes chez eux, et que nous sommes les intrus… Peine perdue apparemment !

 

 

Le lendemain, c’est le côté argentin qui nous attend. C’est une autre ambiance… Non seulement c’est beaucoup plus fouilli, mais c’est tellement surpeuplé. La veille, nous étions au calme, là nous sommes au milieu des groupes de touristes suivant le petit drapeau du guide. Et quand on dit foule, on trouve forcément des touristes quelque peu mal élevés. Nous avons du lever le ton pour que les enfants ne soient pas bousculés ou écrasés.

Quand on dit une autre ambiance, c’est aussi que le site est organisé différemment. Outre les ballades possibles en pleine nature, en ayant pris soin de passer non loin de tous les snacks… Au Brésil, la propreté et le recyclage est de mise sur le site. Coté argentin, c’est beaucoup plus compliqué avec les hordes de touristes déversées chaque jour.

Bref, passé cette première impression un peu décevante, nous prenons nos billets de train pour atteindre la Gorge du Diable, tout en haut du site, le point d’orgue de la visite. Imaginez notre tête quand à 12h00, on nous indique que nous avons un créneau pour nous 5 à 14h30… Il va falloir meubler…

Nous décidons donc de suivre la randonnée du chemin bas, celle qui passe au pied de l’île. Nous y trouvons de jolies cascades et avons l’occasion d’admirer la naissance de quelques arcs-en-ciel. Et aussi l’occasion de fredonner tous ensemble « Somewhere, over the rainbow… ». Bon, dans un premier temps en yaourt, mais une fois qu’on aura trouvé les paroles, ça devrait le faire !

 

Arrive enfin la montée en train pour le clou du clou du spectacle: La Gorge du Diable… Bon, on serpente un peu sur les bassins, on regarde les poissons, on essaye de scruter pour voir quelques crocodiles, mais nous n’y parvenons pas.

Et puis, on entend au loin, tout au bout de la barricade un vacarme assourdissant… nous l’avons trouvé la Gorge… En même temps, on suit une foule et on se bouscule à celle qui revient, c’est que nous sommes sur le bon chemin!

On a beau l’entendre, s’y attendre, quand on arrive, le Whaou sort inévitablement de nos bouches. Que c’est incroyable! On vous laisse juger par vous même!

 

Pour notre dernière soirée, nous aurons l’occasion de dîner avec Nicole (une copine de Tata Claire) et son amie Thérèse. Nous passons encore une excellente soirée de partage et de souvenirs de voyage. Qui sait, nous exposerons peut être un jour quelques photos dans la Galerie Beaurepaire…

 

 

Le bilan d’Iguazu pour les Coqs?
Les voyageurs font plus souvent les chutes d’Iguazu du coté argentin uniquement. Cette escapade brésilienne nous encourage à recommander de faire le côté pile et le côté face des chutes. Les émotions ne sont pas les mêmes, et avoir apprécié la vue d’ensemble avant de se jeter dans la Gorge du Diable nous a permis encore plus d’en apprécier sa grandeur et sa puissance. Donc, à choisir, faites le tour au Brésil avant de venir en Argentine, vous ne le regretterez pas.

 

 

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