Des civilisations pré-colombiennes aux Incas, c’est ça le Pérou!

Après nos belles aventures au Chili, nous voici désormais au Pérou! Nous avions quelques inquiétudes de la part des autres voyageurs sur le passage de frontière, mais depuis qu’Amélie s’occupe des passages de frontière avec les douaniers, ça roule pour nous! Il faut dire quand même que les formalités sont beaucoup plus simples en Amérique du Sud qu’en Asie, elle a donc bien moins de mérite d’un coup !

Les premiers kilomètres dans ce nouveau pays se passent bien, c’est le désert absolu. Nous qui rêvions d’être un peu plus au vert, nous sommes déçus, il y a encore bon nombre de kilomètres à parcourir avant de retrouver un peu de verdure. Et cela arrivera le deuxième jour quand nous ferons la route pour Arequipa. En effet, nous traverserons une jolie vallée toute verte, des champs à perte de vue, nous nous étonnons à être heureux de voir un champ de blé. Puis, à l’approche de la ville, nous sommes subjugués par les montagnes qui l’entourent, trois sommets à plus de 5500 mètres, Arequipa est la deuxième ville du Pérou avec un million d’habitants, nous y resterons quelques jours.

Sur les bons conseils d’autres voyageurs, nous nous dirigeons vers le camping en plein centre ville. De l’herbe pour déjeuner par terre, un trottoir pour faire du skate-board, les enfants sont ravis! Tout ça à moins de 10 minutes à pied du centre historique. Nous y arrivons le samedi des Rameaux, et lors de notre premier tour de ville, on nous annonce de grandes festivités pour le lendemain et pour toute la Semaine Sainte à venir.

La ville est très jolie, on la comparerait facilement à Sucre en Bolivie. Les bâtiments coloniaux en ‘sillar’ (roche de couleur très claire) sont en bien bel état et l’atmosphère dans la ville est très paisible. Nous commençons – comme d’habitude – par la Plazza des Armas, puis nous nous laisserons porter dans les dédales des petites rues aux alentours. La Plazza est entourée de beaux édifices avec des terrasses incroyables au 1er étage. Nous nous laisserons facilement aller à la flânerie, d’autant qu’il fait beau.

 

La ville regorge de trésors, mais les montagnes environnantes aussi… C’est suite à une éruption volcanique que des momies ont été découvertes dans les hauts sommets. Congelées pendant des années, elles sont apparues  avec le réchauffement dû aux éruptions. C’est dans le musée Sanctuarios Andinos que nous faisons toutes ces découvertes. Les photos sont interdites pour protéger les éléments retrouvés proches des sépultures, ce sont de réels trésors qui ont été exhumés. Il a fallu expliquer aux enfants pourquoi on sacrifiait des jeunes filles à cette époque, et surtout pourquoi on les déposait dans les hautes montagnes, comme offrandes aux dieux. Assez inimaginable pour eux. Ils ont eu loisirs de poser des questions, la visite est exclusivement guidée et en français, nous avons appris beaucoup, les scientifiques sont pourtant encore convaincus que de nombreux secrets sont encore à dévoiler avec leurs recherches. A suivre, donc…

Pour la première vraie soirée au Pérou, il est important de goûter le met « typique » et incontournable… Il s’appelle le « Cuy » en Amérique Latine… Pour nous, c’est un Cochon d’Inde… Il est cuisiné de dizaines de façons, bouilli, rôti, grillé… Ce sont les garçons qui se lancent, à voir la tête de Fred, ça a l’air particulier, ils font les malins, et ce n’est pas si particulier in fine… Un petit goût de lapin… Miam! Fred, faut y aller maintenant!

 

Le lendemain, jour des Rameaux, ce sera plutôt des visites d’églises et de monastères, les seuls édifices ouverts pour un jour férié. Nous commençons par le Monastère de Santa Catalina, c’est un édifice très important, il fait tout le ‘Cuadra’ et il est toujours en activité, une vingtaine de religieuses y vivent cloîtrées. Fondé en 1580, il a abrité de nombreuses générations de religieuses. Nous y trouverons les lettres de recommandations données par les jeunes filles de bonne famille pour y entrer, nous visiterons les cellules occupées par les sœurs, seules ou en binôme, nous visiterons les cuisines, le réfectoire, l’église, les cellules de visite… Le couvent fait 20000 mètres carrés, nous avons de quoi faire! Les bâtiments anciens sont recouverts de chaux ocre, quant aux patios, ils sont dans des tons bleus chauds, on se croirait en Afrique du Nord. Assez déconcertant.

 

Pour le déjeuner, nous nous dirigeons vers la place, et nous sommes happés par les défilés en cours. L’office du Tourisme nous avait parlé d’une procession pour les Rameaux, nous pensons tomber sur celle-ci, mais in fine, ce sera un concours de danses traditionnelles, les villages aux alentours ont revêtu leurs plus beaux atouts, ont sorti leurs sonos et défilent musique à fond devant un jury. Il nous a quand même fallu quelques minutes pour voir qu’il n’y avait rien de religieux. La procession au total dure deux bonnes heures, quand les danseurs arrivent devant nous, c’est la fin du trajet, ils ont les pieds (entre autres) bien fatigués.

 

Nous remarquerons en nous promenant en ville que les enfants sont bien grands, il n’est pas rare que Gaspard mette une tête aux Péruviens. Quant aux filles, cela ne va pas tarder. Pas étonnant qu’on nous repère de loin!

En ce début de semaine, Fred doit rentrer pour raisons professionnelles à Paris, Amélie sera seule 72 heures avec les enfants. Pas question pour autant de rester à Arequipa à se morfondre, il faut avancer. L’idée est de faire la route vers Cuzco en 3 jours, et de récupérer Fred à Cuzco pour notre semaine dans la Vallée Sacrée. Au début, il n’était question que de convoyage de camping-car, avec des points d’étape pré-établis, dans des lieux « sécurisés »… Bon, ça c’était au début et c’était sans compter sur les 5boutsduMonde que nous croisons encore et encore… Ils arrivent à Arequipa quand Fred décolle, nous sommes tous heureux de nous retrouver. Leur objectif à eux qui voyagent en back-pack est de rejoindre Cuzco aussi en fin de semaine, cependant ils projettent de passer au préalable par le Canyon de Colca pour y voir ses fameux condors.

A bien y réfléchir, le programme paraît tentant, cela ne fait pas un grand détour… et cela permettrait de ne pas faire la route seule. La décision est prise rapidement, on fera route commune, tout le monde dans Poupoule, Amélie au volant et à nous les condors! Heureusement qu’Arequipa est une ville en altitude, parce que pour atteindre le canyon de Colca, il faut passer le col du Mirador de Los Andes, à 4900 mètres. Nous ne l’apprendrons que sur la route, et heureusement, sinon nous aurions fait machine arrière! C’est une grande fierté pour Amélie d’avoir réussi à emmener Poupoule au delà de notre Mont Blanc… Fred à distance se demande où est le photo montage tellement il n’y croyait pas, et pourtant, elle l’a fait! On l’a fait! Welldone Poupoule.

 

La visite du Canyon de Colca peut commencer… Nous nous arretons au village de Chivay pour le déjeuner au mercado central. Là, la dame qui prépare le déjeuner nous dit qu’avec la pluie, nous ne verrons pas de condors aujourd’hui, que c’est exclusivement au lever du soleil. Nous ferons quand même la route en direction de Cabanaconde pour atteindre les miradors.  Ce canyon est le 2ème plus profond du monde avec ses 3191 mètres. Les flancs de roche ont parfois été sculptés en terrasse pour permettre une agriculture. Les espagnols ont loué le travail des indigènes et les ont laissé. Ce sont les terrasses pré-incas les plus anciennes et les mieux conservées du pays. Ça vaut vraiment le coup d’œil.

 

Avant d’arriver à Cabanaconde, nous nous arrêtons aux deux miradors, nous ne nous décourageons pas, attendons avec impatience… et là, il arrive, majestueux…. Nous n’en voyons qu’un l’après midi, mais il nous donne bien l’eau à la bouche… nous reviendrons au petit matin le lendemain pour essayer de voir ses copains.

 

La nuit à Cabanaconde se passe très bien, en soirée, nous avons droit aux premières processions de la Semaine Sainte. Toutes les reliques et statues sont sorties de l’église et la procession passe dans tout le village pour se terminer plazza des Armas (bien sûr!).

Le réveil est matinal, 5h, et nous emmenons tout le monde prendre le petit déjeuner au mirador… il parait que les condors sont des vole-tôt. Et nous ne serons pas déçus, pas moins de 17 condors en vol… Les enfants sont ravis, nous aussi. Nous oublions vite le trop peu d’heures de sommeil que nous avons… C’est majestueux… A ne plus réussir à s’en décoller les yeux.

 

Tout le monde est ravi, non seulement nous avons vu des condors, mais nous sommes encore dans les temps pour aller chercher Fred à Cuzco. Nous avons le choix entre deux routes, une plutôt linéaire mais qui nous ajoute 160 kilomètres… et l’autre qui passe dans la montagne, et on y voit des poids lourds, donc on se dit qu’on passe. Au début, on passe, sans soucis… Là où on commence à avoir des frayeurs, c’est au bout de 5/6 kilomètres quand la route goudronnée devient ‘gravel road’, des graviers et des pierres à perte de vue. La route aussi est à perte de vue, elle grimpe et grimpe encore dans la montagne, nous mettrons 3 heures à gravir la montagne, à 10/15 kilomètres par heure. Tous les enfants passent au poste de conduite pour leur plus grand bonheur. A ce moment là, on ne pense pas qu’un ennui mécanique puisse nous arriver, non, pas possible… On ne pense qu’à la crevaison… Pour Amélie qui n’a jamais eu à changer une roue de sa vie, c’est le stress absolu. Finalement, ce ne sont ni les graviers ni l’altitude qui auront raison des nerfs d’Amélie… Mais bien MapsMe qui lui fait prendre un joli raccourci au milieu des herbages de lamas. Il ne reste que 2 kilomètres à parcourir mais ce sera le franchissement de 4 rios, dont deux dont on ne voyait pas le fond. Koen a donné de sa personne pour sonder, il a été rassurant, nous sommes finalement passés. Mais le stress quand même… à 9 dans le véhicule, si on restait coincés là, c’était pas la joie. Finalement, plus de peur que de mal, Poupoule a bien géré, Amélie aussi… Avec le stress, aucune image n’a été prise, c’est bien dommage… Mais Fred a 9 témoins pour lui raconter dès le lendemain nos franchissements « Paris / Dakar », et il n’aura d’autres choix que de nous croire… On laissera à Poupoule quelques stigmates des passages en terre boueuse pour étayer nos propos.

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Nous voilà donc à Cuzco pour récupérer Fred et continuer notre découverte des sites des Incas et de la Vallée Sacrée. Nous irons bien entendu visiter le Machu Picchu et en garderons des souvenirs pour de longues années. Nous avons continué à partager d’excellents moments avec les copains, vivre à 10 pendant 10 jours, c’était super chouette.

 

Comme nous sommes partis une année, chacun a eu l’occasion de fêter son anniversaire en voyage, et c’est Fred le dernier. Nous prenons un verre en ville tous ensemble avec nos amis, Erica et Koen lui offrent une soirée ‘baby-sitting’, pizza et film pour les enfants, ils prendront les trois… Sympa….. Pisco & Resto pour les parents, une soirée « jeunes mariés » qui n’avait pas été possible depuis le début du voyage… Merci les copains!

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Nous quitterons Cuzco avec une légère gueule de bois le lendemain matin, nous avons une longue route qui nous attend pour rejoindre la côte. Les lignes de bus annoncent 16 heures de trajet pour rallier Nazca… pour nous, ce sera 3 jours de route. Nous nous demandons même dans quelles conditions de sécurité sont transportés les locaux, et les touristes, il nous aurait été impossible d’aller plus vite sans risquer nos vies.

Nous quitterons les montagnes, pour revenir à de faibles altitudes. arriverons donc à Nazca, connue pour ses géoglyphes – appelés communément les lignes de Nazca -. Ces curiosités se visitent majoritairement depuis les airs, car ce n’est qu’en avion qu’on peut réellement appréhender leur étrangeté. Nous ne ferons pas le tour en avion, mais irons quand même jusqu’au mirador pour voir quelques dessins et comprendre comment ceux ci ont été crées, et comment ils résistent au temps qui passe.

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Les lignes ne sont pas des lignes tracées dans le sol, les Nazcas qui les ont crées ont simplement déplacé des pierres du sol, et en les enlevant, ils ont vu apparaître une terre plus claire, riche en gypse. C’est avec le contraste que les dessins se forment.
Il y a plus de 800 dessins répertoriés, de la forme géométrique aux dessins d’animaux. De nombreuses vidéos existent sur le net sur les découvertes faites, avec de belles images aériennes, nous nous sommes évités un mal de l’air collectif, les avions étant réputés pour être fiables mais très instables.

Ces lignes ont été découvertes par Paul Kosok (un américain), il survolait la région pour étudier le réseau des aqueducs des environs. Il a cru d’abord à un calendrier astronomique, théorie encore soutenue aujourd’hui par certains scientifiques. D’autres théories sont apparues, parfois extrêmement loufoques comme des aires d’atterissage de vaisseaux extra-terrestres… Mais bien sûr…. C’est bien que personne n’est en mesure d’expliquer à quoi tout cela servait!

En revanche, nous avons bien vu et compris l’utilité des aqueducs qui étaient étudiés depuis le ciel depuis les années 40. Nous les avons visité, et avons été subjugués, ils ont quelques milliers d’années, et fonctionnent encore pour l’agriculture de la région. Les puits étaient formés au centre d’escalier de pierres en colimaçon.

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La halte sur Nazca n’aura duré qu’une journée, c’est bien assez. Nous voyons que la ville n’est qu’une ville de touristes de passage qui viennent passer une nuit pour survoler les lignes au petit matin. La ville est en plus traversée par la Panaméricaine, aucun charme.

De toutes façons, notre objectif, c’est Ica, du moins Huacachina, l’oasis au milieu des dunes. Une fois n’est pas coutume, nous allons au camping, et comme nous y sommes bien, nous y resterons 3 nuits. En France, c’est le 1er mai, donc – nous aussi – on fait le pont, y’a pas de raison.

L’oasis est connue comme une station de villégiature au milieu du désert pour les Péruviens, mais pour les étrangers, c’est l’endroit en AmSud où il faut faire du sand-board (du surf sur le sable). Tous les après-midis à la même heure, nous entendons le ballet des buggys qui montent les dunes pour déposer grands et petits, prêts à faire des descentes incroyables. Fred s’essaye au vrai sand-board avec Koen, alors que les autres ne font que de la luge des sables. Question sensations fortes, nous sommes servis, notre chauffeur de buggy qui devait avoir 12 ans 1/2 ne lésine pas pour accélérer et nous donner de grandes émotions.

Huacachina

 

Les attractions sont hyper touristiques, tout le monde sort à la même heure pour le coucher de soleil… donc seuls sur les photos, ce n’est pas évident et cela nous énerve un peu. Mais quand le soleil se couche au loin, on comprend aisément pourquoi tout le monde se donne rendez-vous, c’est très très beau.

L’heure tourne malheureusement, et les jours défilent. Nous souhaitons encore faire une grande escapade dans la Cordillère Blanche, il nous faut avancer. Quand nous regardons la carte, nous n’avons pas atteint la moitié du pays, et nous devons l’avoir quitté dans une grosse semaine… il faut faire des choix. Le premier sera d’éviter Lima, plus le temps passe et puis le fait de passer du temps dans les villes nous est insupportable. C’est souvent trop grouillant, trop bruyant et très chaud.

Nous avançons donc pour grimper en direction de Huaraz, à ce niveau là, on dit bien grimper car nous tenterons de passer du niveau de la mer à 4000m de haut en moins de 200 kilomètres. Nous avons foi en Poupoule, elle est allée bien au-delà au Canyon de Colca… Mais cette fois ci, elle ne le fera pas, c’est trop pour elle, pour nous, trop d’un coup. Nous rebrousserons chemin à contre-cœur, c’est la première – et ce sera l’unique – fois du voyage. En redescendant à des altitudes honorables, nous nous rendons compte que le ventilateur de Poupoule ne fonctionne pas, ce n’est donc pas étonnant que le moteur chauffe et qu’il s’épuise.

C’est avec Jean-Jaques et Mireille que nous ferons les réparations nécessaires. Jean-Jacques est un fin mécano, et ils ne sont pas trop de deux pour remettre en place le ventilateur qui s’était décroché. Une fois de plus, nous maudissons les routes, et encore plus les innombrables « bumps » qui nous ont offert de sacrées secousses. Mireille et Jean-Jacques, nous les avons connu au Chili, mais c’est tout naturellement à eux que nous proposons de coller les étiquettes Pérou, car sans eux et leur aide, nous ne serions probablement pas repartis aussi sereins.

Passée la déception de ne pas monter à Huaraz, de ne pas voir la Laguna 69, nous décidons que la fin du voyage au Pérou se fera sous le signe de la culture et non pas sous le signe de la nature. Les paysages du Nord Pérou sont d’une triste désolation, autant le désert chilien est joli car lunaire… autant celui ci est d’une saleté incroyable, les routes sont horribles et les Péruviens moins hospitaliers que dans les montagnes. Nous sentons réellement un niveau de vie très inférieur à ce que nous avions vu précédemment dans le pays. Nous ferons la connaissance du Perro Peruviano – le chien typique péruvien – intégralement imberbe sauf au niveau de la houppette. Charmant, non?

Pero Peruviano

Nous faisons route conjointe avec nos amis, et nous arrêtons ensemble pour visiter Trujillo et ses environs, avec les sites pré-colombiens de Cerro Sechin, Huasca de la Luna et Chan-Chan. Le dernier bivouac en leur compagnie sera à Huanchaquito, en bord de mer, l’occasion pour nos surfeurs en herbe de chatouiller pour la dernière fois les vagues de l’Océan Pacifique.

 

Le Pérou touche à sa fin, nous décidons de passer la frontière avec l’Equateur dans quelques jours, les derniers jours ne sont que kilomètres de mauvaises routes et choix hasardeux de trajectoire. Notre dernière étape nous amène à Catacaos pour – soi disant un marché typique -. Pour le typique, on repassera, ce ne sont que des produits importés ou de l’artisanat un peu douteux. Nous ne nous attarderons qu’au marché alimentaire, en se frayant un chemin au milieu des tuks-tuks un peu cavaliers.  De plus, nous avons en arrivant de nuit la mauvaise surprise de rouler sur un chemin un peu trop aventureux pour notre Poulette… Il s’en est fallu de peu qu’elle reste posée là un moment. Tout ça nous fait dire qu’il est temps de partir, de voir de nouvelles contrées!

 

Il nous reste cependant une dernière mission à accomplir… Deux mois de désert ont eu raison de la propreté de Poupoule, et il est de bon ton de faire bonne impression à la douane. Quelques kilomètres avant le poste frontière, tout le monde s’y met… Intérieur / extérieur, on lui refait une beauté. Et c’est avec un doux parfum de frais que nous passerons la frontière avec l’Equateur… En route pour de nouvelles aventures!

 

 

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