Le Vietnam – Nomad Family Tour

Vacances, j’oublie tout!

En partant en Juin dernier, nous nous étions entendus avec nos familles pour avoir de la visite… Initialement, nous avions prévu de passer Noël avec nos proches en Thaïlande ou à Bali et finalement, on en a décidé autrement. Nous jetterons notre dévolu sur le Vietnam avec les cousins du côté d’Amélie aux vacances de la Toussaint.

Nous venons juste de quitter le Cambodge dans lequel nous avons passé un mois, avons fait une petite halte de 3 jours à Kuala Lumpur et nous arrivons enfin à Hanoï. Les enfants sont surexcités de retrouver leurs cousins, on file donc vite depuis l’aéroport pour les rejoindre à l’hôtel en plein centre du quartier des 36 corporations. Nous nous attendions à avoir un Vietnam assez similaire au Cambodge, et nous sommes très agréablement surpris, car les infrastructures sont hyper modernes. Une fois arrivés dans le centre, nous nous rendons à l’hôtel pour retrouver le reste de la troupe qui résiste tant bien que mal aux 8 heures de décalage horaire. Pour nous, ça va, nous n’avons qu’une heure.

La première après-midi, nous la passons donc en retrouvailles, avec un premier stop pour le déjeuner dans un resto assez typique au premier étage d’une rue assez animée. Il faut bien avouer que déjeuner en terrasse dans cette ville est un vrai exploit, du moins au rez-de-chaussée car vous passez votre repas au milieu des gaz d’échappement.

Chacun découvre la gastronomie vietnamienne, forts de notre début d’expérience en Asie du Sud Est, nous savons quelque peu conseiller, notamment pour les incontournables « fried rice / fried noodles », sans pour autant passer à côté des nouvelles spécialités : les NEMS ! Et des nems, nous allons en découvrir de toutes les sortes au long des 15 prochains jours.

Bien entendu nous avons aussi goûté la bière locale, la HANOI ! Il ne faudrait pas nous renier, nous les gens du Nord. Nous voilà rassasiés, en route pour le tour du lac. Les cousins se retrouvent naturellement les garçons d’un côté, et les filles de l’autre. Et ce sera aussi comme cela pendant le séjour. Non loin du lac, il y a la Cathédrale St Joseph, nous décidons d’y faire un tour, après tout c’est la Toussaint. Juste devant, des enfants tout juste sortis de l’école font un foot, il ne faudra que quelques secondes pour que nos gaillards se mêlent à la partie.

Nous terminons la journée par un dîner rapide, puis nous allons tous nous coucher. Pour nous, cela va changer de rythme, il va falloir se lever assez tôt tous les matins, le programme est très chargé. En effet, pour une fois, nous sommes passés par une agence pour nous concocter un programme de 10 jours avec les incontournables du Vietnam Nord. C’était un passage relativement obligé car nul n’est autorisé à louer un véhicule au Vietnam, il faut se munir d’un guide pour visiter le pays à moins de le visiter en backpack, mais à 10 sur un temps donné, ça nécessite du temps de préparation que nous n’avions pas. Ce sera donc une grande première pour nous tous le voyage organisé, on saura dire dans quelques jours si c’est fait pour nous – ou pas -.

Le lendemain, nous faisons la connaissance de notre guide « Tin » et de notre chauffeur  « Tony », ils nous accompagneront pour la semaine. Nous prenons la route dans notre mini-van, en direction de Mai Chau. On nous annonce 4h de route, nous quittons la ville d’Hanoi que nous trouvons assez moderne, pour sillonner la campagne. Celle-ci est composée de champs de tapioca et de canne à sucre au début. Bien vite, nous nous retrouvons au milieu des rizières. Mai Chau est une province qui regroupe différents groupes de minorités ethniques comme les Thaï blancs, les Hmong, les Zao, les Muong, etc… Mai Chau offre une vue splendide de la vallée qui est entourée de verdure luxuriante et de maisons sur pilotis. Celles-ci sont principalement habitées par le groupe ethnique des Thaï blancs. C’est chez eux que nous serons accueillis dans le village de Mai Hich.

Nous arrivons assez tôt dans l’après-midi pour prendre le temps de nous installer et d’aller faire une promenade au coucher du soleil, promenade au cours de laquelle nous aiderons des villageois à rentrer le riz.

Nous aurons aussi l’occasion de rencontrer le quincaillier  ambulant en moto. Il ne faudra pas longtemps à Fred pour demander à faire un essai de cette monture incroyable. A première vue, il trimballe au moins 100 kilos de produits en tout genre, il circule dans les villages pour approvisionner tout le monde, car dans ces coins reculés, il n’y a que peu de commerce de proximité.

En rentrant, nous finalisons notre installation. Nous sommes à l’étage de la maison sur pilotis, dans un dortoir de futons équipés de moustiquaires. Cela nous amuse de dormir tous ensemble, nous n’avons pas à déterminer qui dort avec qui pour les enfants, tout le monde est ravi.

Vient ensuite le dîner, préparé par notre hôte. C’est bien garni et très bon. Notre hôte se joint à nous pour nous faire goûter son « Can », son alcool de riz fait maison. Il nous le sert en jerrican et nous lui faisons bien honneur. Il faut dire que notre hôte met du cœur à l’ouvrage pour nous faire goûter, à coup de « Couill-Sec »…. Et dans ces cas-là, nous n’avons pas besoin d’être beaucoup encouragés.

En fin de repas, nous assistons à un spectacle de danses traditionnelles, encore une fois, nous n’avons pas besoin d’être beaucoup encouragés pour donner de notre personne et nous mêler aux danseuses. La danse des bambous nous fera bien rire !

Une fois le spectacle terminé, nous remercions les danseuses qui sont ravies de se voir en photos, et nous mettons les enfants au lit. Le ‘can’ aura fait son effet, notamment après une dizaine de « couill-sec », nous sentons les effets de la boisson, et les parties de tarot que nous enchaînons ensuite sont plus qu’animées.

Au deuxième jour, nous prenons la direction de Nghia Lo, en traversant la région du Tonkin, connue pour ses plantations de thé. Les étapes et les liaisons sont organisées, nous avons quand même la liberté de déjeuner où bon nous semble. Nous aurons l’occasion de découvrir des gargottes improbables, où nos hôtes débordent de gentillesse et nous débordons d’imagination pour comprendre les menus exclusivement écrits en Viet. Pour se faire, c’est Amélie qui s’y colle en mimant / imitant le cri des animaux pour savoir si nous allons manger du poulet, du bœuf ou du porc. Une pause à l’heure du déjeuner est bien méritée car nous avalons beaucoup beaucoup de kilomètres.

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Nous nous installons le soir encore chez l’habitant cette fois ci à Xa-Ren en bord de rivière. Nous profiterons du fait que nos hôtes aient des vélos pour aller faire un tour dans le village et les champs avoisinants. Les garçons ont un radar à terrain de foot car ils trouvent dans chaque endroit où nous nous arrêtons la possibilité de jouer et de se faire des copains avec les enfants du village.

Le guide nous décrit ces habitats comme étant spartiates, certes ils le sont sur certains aspects mais ce sont de loin les spots que nous avons préféré pour nous loger. Beaucoup moins impersonnels qu’un hôtel mais surtout des repas (dîner et petits déjeuners) pantagruelesques.

Le troisième jour, nous partons vers Mu Cang Chai, en longeant la chaîne montagneuse de Hoang Lien Son, les Alpes vietnamiennes. Nous stoppons au col de Khau Pha pour admirer les vallées, notamment cette de Tu Le, connue pour être l’origine du meilleur riz gluant du Vietnam. Et niveau rizières, nous en prenons plein les yeux, les rizières en terrasse se dessinent sur notre route. Les Vietnamiens ont une réelle capacité à sculpter la montagne et ce, depuis des siècles. Les paysages que nous voyons nous paraissent naturels, or c’est bien la main de l’homme qui est à l’origine de tant de régularité, d’ingéniosité.

Certaines rizières en terrasse sont classées au patrimoine mondial naturel, c’est dire que c’est beau… Et c’est dire aussi que c’est préservé et que – normalement – ça le restera.

Nous continuons dans les rizières le lendemain encore, cette fois ci pour rejoindre Sapa. En arpentant monts et vallées, nous passons non loin de Than Uyen, connue pour ses mines d’or, mais nous n’y ferons pas halte. Sapa nous attend, et notamment Tata Claire qui va nous rejoindre sous peu. Nous nous arrêtons quand même à la cascade d’argent pour se dégourdir les jambes et flâner au marché. Les enfants dénichent des bocaux d’alcool avec des animaux coincés dedans. Un petit remake des meilleures répliques des Bronzés font du ski s’impose !

Sapa est une ville inévitable dans le Nord Vietnam, connue notamment pour ses treks en montagne. C’est une ville qui a beaucoup changé les dernières années avec le développement massif du tourisme. La proximité de la Chine et l’afflux de Chinois permet à des complexes 4 et 5 étoiles de se développer. Initialement Sapa était une ville de backpackers, nous en avons croisé quelques-uns, mais avons plus vu des bus entiers de touristes déversés pour la journée ou pour quelques jours. Les locaux ne s’y trompent pas, les femmes de la communauté H’mong arpentent les rues pour vendre leur production de sacs, étoles, écharpes…. Et forcément, nous nous laissons avoir ? Non, juste tenter…

Ce soir, c’est une soirée spéciale, Anatole a 9 ans. Nous en profitons pour passer la soirée en roof-top dans un hôtel de Sapa. Le ciel est nuageux mais nous sentons quand même bien que nous sommes entourés de montagnes, il fait frais.

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Au cinquième jour, nous quittons Sapa en matinée, et passons la matinée en randonnée vers les villages de Lao Chai et Ta Van. Nous y rencontrons les ethnies H’Mong et Dzay. Nous sommes suivis le long du chemin par une femme qui souhaite nous présenter ses créations : des bracelets et aussi des sacs. Elle fait au moins une moitié de randonnée à nos côtés donc on discute un peu. Les questions en français sont toutes les mêmes : « Comment tu t’appelles, quel âge as-tu et combien as-tu d’enfants ? ». En retour, nous lui posons les mêmes questions. Elle a 38 ans, est déjà grand-mère. En effet, elle nous explique que dans son ethnie, on est marié à 15 ans, et qu’on a son premier enfant vers 16-17. Elle n’est donc pas une jeune grand-mère ! Amélie, à l’aube de ces 40 ans n’en revient pas. Ce sont vraiment de grandes différences culturelles… En France, on peut certes se marier et avoir des enfants jeunes, mais c’est assez rare, ici, c’est l’usage.

Nous continuons la route, puis déjeunons chez l’habitant à Ta Van avant de reprendre la voiture, cette fois ci en direction de Bac Ha. Les distances ne sont pas énormes, mais comme nous sommes en montagne, c’est très sinueux. L’avantage est que le spectacle au dehors est vraiment chouette et qu’on en prend pleine les yeux une dernière fois, nous allons quitter les rizières demain.

En arrivant à Bac Ha, nous faisons le tour des hameaux voisins en randonnée, puis visitons la demeure abandonnée de Huang A Tuong, un ancien chef H’mong. Cela devait être très faste à l’époque du commerce de l’opium, en témoigne l’immensité de la maison et les nombreuses dépendances. Cependant, la maison n’est pas vraiment transformée en musée, on la visite, mais les salles sont vides. Seules quelques photos reliques témoignent aussi du faste de l’époque.

Bac Ha est très connu pour son marché hebdomadaire du dimanche, mais nous ne sommes pas là le bon jour, nous nous dirigerons donc le lendemain vers Sin Cheng pour son marché hebdomadaire, et nous vivons enfin une expérience où nous sommes les seuls voyageurs. Et ça fait du bien. Nous serons les seuls occidentaux du marché au milieu des H’mong bariolés.

Sur le marché, on peut acheter : des buffles – bien exposés dans un champ en pleine boue, en condition en quelque sorte -, des vêtements traditionnels, et ils ne sont pas traditionnels pour les touristes seulement, toutes les femmes portent les mêmes jupes, de la viande – oubliez les conditions sanitaires de la DDASS, c’est à même le billeau ; on reconstitue même toute l’anatomie. Les H’mongs passent leur matinée ici en famille, on les voit même prendre leur petit déjeuner sur le marché.

Sin Cheng est vraiment très proche de la frontière chinoise, d’ailleurs beaucoup de marchands le parlent et affichent les prix dans les deux monnaies.

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Ça y est, nous avons fini notre escapade dans le Nord Vietnam, et nous nous dirigeons vers Hanoï pour notre dernière soirée sur terre tous ensemble. Nous en profitons pour fêter en famille – et un peu en avance – l’anniversaire d’Amélie. L’occasion aussi de faire la traditionnelle photo à 3 des anniversaires à comptes ronds… Et ça fait 35 ans qu’on fait ça tous les 3!

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Il nous reste 48h tous ensemble, nous partons donc visiter les inévitables pitons rocheux de la baie d’Halong, mais pour fuir le tourisme de masse, nous déciderons de nous diriger vers la baie de Lan Ha. Nous ferons une croisière de deux jours à bord d’une jonque privée, avec de nombreuses activités prévues, comme de la baignade, une balade en canoë, un cours de cuisine et un tour en vélo sur une petite île. Nous sommes accueillis par Loi-Han, dans un anglais parfait. C’est notre capitaine de bateau et l’organisateur de la croisière.

Après ces 48h intenses, il temps de dire « au revoir » aux cousins qui rentrent à Hanoï pour prendre leur vol. Ça passe trop vite 8 jours ! …

Pour nous cinq, accompagnés de Tata Claire, c’est la route de Tam Coc qui nous attend. Et à compter de ce jour, nous sommes « freestyle », sans guide et sans réel programme. Cependant, pour que la fin du voyage soit un peu organisée, nous décidons de partir faire la baie d’Halong terrestre dans la région de Ningh Binh / Tam Coc.

Nous n’avons pas bien compris les instructions pour retrouver le bus qui va nous emmener à Ningh Binh, c’est un peu la course, mais de gentils Vietnamiens acceptent de nous conduire au centre-ville de Lan-Ha. Nous arrivons grave à la bourre, à savoir 14h, alors que le bus devait nous emmener à 12h30… Mais bon, nous sommes au Vietnam et il s’avère que le bus n’est pas encore parti. Une fois montés dedans, nous faisons des stops dans tous les hôtels de backpackers avant d’arriver à l’embarcadère pour le ferry qui nous emmène à Hoi-An.

En route, nous avons un petit stress, le bus nous conduit vers Ningh Binh et nous devons aller à TamCoc, à quelques kilomètres. Les 4 heures de bus se transforment en 6 heures de bus, plus le retard pris au départ, nous arriverons quand il fera nuit. Comble de notre organisation sans faille, c’est à 10 km de Tam Coc que nous trouverons où nous loger pour la soirée. Même pas de stress, nous fonctionnons en last minute depuis que nous sommes partis et cela nous réserve parfois de très bonnes surprises, ce sera encore le cas ce soir. Nous arrivons un peu fatigués à notre guesthouse du soir, les propriétaires nous accueillent chaleureusement et nous expliquent que la guest vient tout juste d’ouvrir. C’est tout neuf, très délicatement décoré… nous sommes déjà un peu déçus de n’avoir réservé qu’une nuit.

Alors que nous prenons tranquillement un verre dans le jardin, nos hôtes nous proposent de les rejoindre pour le dîner. Après maintes hésitations, nous acceptons, même si nous sommes forcément un peu gênés de débarquer ainsi à 6. Nous partageons le repas, faisons connaissance avec les 3 générations qui tiennent la maison.

Quand il s’agit de parler de notre programme des prochains jours, nous n’avons que des idées mais pas vraiment de plan. Ils nous conseillent, s’organisent pour que nous puissions louer des vélos le lendemain et partir à la journée pour visiter les grottes et le temple du dragon. Et pour le lendemain, nous n’avons pas à nous inquiéter, ils nous trouveront de quoi nous loger.

C’est donc après une très bonne nuit de sommeil que nous chevauchons nos montures. Certes, les vélos ne sont pas adaptés aux tailles européennes, les Vietnamiens étant bien plus petits que nous, nous pédalerons donc les genoux pliés ! Pour Gaspard et Margot, c’est parfait. Et pour Louison, elle sera un peu court sur pattes, mais courageuse comme elle est, ça devrait bien se passer.

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Nous pédalerons 20 bons kilomètres au milieu des rizières pour atteindre les grottes. Particularité, ce ne sont que des rameurs femmes qui nous promènent dans le site de Trang An. Au retour, nous nous arrêterons à Mua Caves… Après 15 Km de vélo, autant continuer à se faire mal avec plus de 300 marches pour admirer les formations karstiques d’en haut.

Malheureusement, la météo n’est pas avec nous, mais même sous les nuages, le site valait le détour.

En rentrant à la guesthouse, on nous oriente vers un ami de nos hôtes qui vient nous chercher et nous emmène chez lui. Là encore, nous sommes très agréablement surpris de leur hospitalité.

Pour notre dernière journée, nous décidons de nous perdre dans les environs de la ville, et ce, à pieds, pour reposer nos fessiers qui ont bien souffert la veille. Nous ne donnons pas l’impression d’avoir séché sur des tonneaux mais nos démarches sont peu gracieuses.

Nous prenons la direction du lac que nous contournons, puis allons-nous perdre en suivant le lit de la rivière. Nous tombons sur un cimetière entretenu par des vaches, a-t-on vu déjà plus écolo pour tondre les herbes disgracieuses ? Nous croisons Lin, sur son deux-roues, elle va travailler aux champs. Elle est ravie de parler français alors on papote, elle nous raconte sa vie… elle travaille en rizières mais elle fait aussi des napperons et des tableaux en soie. Comme elle habite juste à côté de là où nous logeons, elle nous propose de passer chez elle dans l’après-midi, elle nous montrera ses travaux.

Nous continuons notre escapade juste après le déjeuner et au retour sur Tam Coc, nous longeons encore une fois le lac et tombons cette fois-ci sur notre hôte de la veille qui rame avec les pieds. C’est en effet la tradition là-bas. Quand on voit comment on souffre et on souffle à faire des abdos, eux sont en permanence à les faire travailler… Et elles ont même la force de porter un parapluie pour se protéger du soleil… des sur-femmes !

En rentrant le soir, v’là donc qu’on retombe sur Nin par hasard, elle nous emmène chez elle, couvre les enfants de cadeaux et nous présente ses trésors. On craque parce que c’est joli, c’est fait maison et nous sommes ravis de lui faire plaisir.

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Vient enfin l’attente à la guesthouse pour le bus qui devait arriver vers 16h et qui n’arrive pas. Rien de grave, nous avons de quoi nous occuper : Hugo, le fils de Claire est présent à l’Arc de Triomphe ce jour pour le Centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale, il aura sous le nez les chefs d’états parmi les plus importants du Monde. Nous scrutons sur nos smartphones BFM TV en live pour essayer de l’apercevoir. Finalement, que le bus ait 30 minutes de retard, c’est cool. On a vu ch’tiot à la télé en live !

Nous rentrons sur Hanoï pour notre dernière soirée, nous avons de la chance, c’est le Night Market. Toutes les rues du quartier des Corporations sont piétonnes et les marchands de rue s’y installent. On y trouve de tout : du hi-tech chinois, de la nourriture plus qu’excellente et des vêtements. Ça grouille de partout !

Dernier hasard du voyage, nous croisons sur notre route les Tran, des Colombiens en tour du monde également avec leurs trois enfants… Le rendez-vous sera vite pris pour un apéro le lendemain avant que nous ne quittions le pays.

Dernier « au revoir », nous repartons au Cambodge chercher notre Poupoule puis nous filons ensuite en Thaïlande, où d’autres aventures et d’autres rencontres nous attendent.

Est-ce que nous avons aimé le Vietnam ?

Nous n’avons pas mais pas aimé la partie « Guide et Chauffeur », certainement car depuis 5 mois que nous sommes partis, nous avons l’habitude d’être à notre rythme et là, nous avons trouvé le rythme très soutenu. Notre guide n’a pas été le guide que nous attendions si bien que nous avons eu peu d’échanges avec lui, alors qu’il nous a accompagnés une semaine. Nous avons eu plus d’explications et de renseignements de la part des Vietnamiens chez qui nous nous arrêtions, alors que nous étions loin de parler un langage commun.

Nous nous sommes mal compris au départ, mais n’avons pas eu l’occasion de rectifier le tir sur la semaine, tanpis pour nous.

Nous avons aimé nous retrouver en famille et découvrir tous ensemble un pays. Nous avons aimé la baie de Lan-Ha, Tam Coc, le marché de Sin Cheng, la rencontre avec les danseuses Thaï, le Can, jouer au Tarot jusqu’à plus d’heure et bon nombre de nos repas, quand bien même les lieux n’étaient pas toujours très accueillants.

Nous avons adoré voir les enfants découvrir ensemble des lieux, des saveurs, ils ont en pris plein la vue et plein les papilles. Nous sommes persuadés que ce voyage n’a fait que renforcer les liens familiaux, pour petits et grands !

On remercie chaleureusement nos familles qui ont fait ce voyage à nos côtés.

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