A Roturoa, les parents avaient fait une activité trop rigolote, donc ils nous l’ont offert. C’était le « zorbing », ça n’existe qu’à Roturoa, donc ça ne se loupe pas.
Nous sommes allés au centre, c’est juste à la sortie de la ville sur une colline. Nous avons donné nos noms pour mettre sur un écran, nos poids et âges et le pays duquel on vient. C’est pour les assurances apparemment, et surtout pour les statistiques.
Papa et Maman ne viendront pas avec nous, nous le ferons donc tous les 3! On décide tous ensemble du parcours que nous allons faire, on choisit le parcours en zigzag en se disant que ce sera le plus rigolo.
On part vite fait dans le camping-car pour se mettre en maillot. Revenus à l’accueil, la dame nous montre un minibus trop classe, puis le chauffeur nous accueille à bras ouverts et nous conduit en haut de la colline.
En arrivant en haut, il y a un monsieur qui est en train de remplir les « zorb » d’eau. Le Zorb en fait, on ne vous a pas expliqué, t’es dans une boule remplie d’eau qu’on jette en haut de la montagne sur un parcours. La boule tourne dans tous les sens et toi tu vis une expérience de « machine à laver ».
Pour monter dans la boule, il faut plonger, on le fait du plus grand au plus petit, donc Gaspard d’abord, puis Margot et enfin Louison. La boule se referme ensuite sur nous, le monsieur nous dit « c’est parti mon kiki » en français.
Au début, nous sommes sur les genoux mais quand le zorb commence à descendre sur le parcours, notamment avec le premier virage « Vlam », on tombe tous les uns sur les autres. C’est très étonnant.
Au deuxième virage, on a l’impression qu’on va passer au dessus de la rampe! Après la ligne droite, la boule tourne encore et la fermeture éclair nous passe sous le dos, et Louison commence à crier un peu. Ca lui fait un peu peur. En plus, à chaque tour, la fermeture vers « CRRRRSHH », on dirait qu’elle va casser.
Dans la dernière ligne droite, nous nous rendons compte que nous avons une abeille avec nous dans la boule… Margot a très peur des abeilles, elle hurle au moins à 140 décibels, on va devenir sourd avant la fin.
En bas, il y a toute une équipe qui nous attend pour freiner le Zorb et nous en sortir. On en sort facilement, mais les premiers pas sont incertains, on a du mal à marcher droit.
Au total, la descente doit durer 15/20 secondes, mais à le vivre, ça paraît une éternité.
On revit sur les écrans notre descente, on se rappelle les sensations, c’est trop bien. On profite de la fin de journée au soleil pour se sécher sur les transats en regardant les autres groupes dévaler les pentes.
Papa et Maman nous avaient dit que ç’était super, ils avaient raison. On aurait bien aimé recommencer ou essayer un autre parcours, mais ils refusent. Apparemment, quand on sait à quoi s’attendre, on ne profite pas autant.
La Nouvelle-Zélande est le pays par excellence des expériences folles en extérieur, on espère en faire d’autres d’ici la fin du séjour.
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